La HAS recommande le test HPV comme dépistage primaire du cancer du col de l’utérus pour les femmes à partir de 30 ans.

La Direction Générale de la Santé a sollicité la Haute Autorité de Santé pour évaluer la place du test HPV ainsi que le recours au double immuno-marquage p16/Ki67 dans la stratégie de dépistage primaire des lésions pré-cancéreuses et cancéreuses du cancer du col de l’utérus.

Suite à cette évaluation, voici les nouvelles recommandations de l’HAS:

– Maintien des modalités de dépistage du cancer du col de l’utérus et des stratégies de triage pour les femmes âgées de 25 à 30 ans: pour ces dernières,  le dépistage du cancer du col de l’utérus reste fondé sur la réalisation de deux examens cytologiques à 1 an d’intervalle, puis 3 ans après si le résultat des deux premiers est normal.

– Évolution des modalités de dépistage du cancer du col de l’utérus pour les femmes âgées de 30 à 65 ans: la HAS recommande que le test HPV remplace l’examen cytologique en dépistage primaire du cancer du col de l’utérus. Ce test sera réalisé 3 ans après le dernier examen cytologique dont le résultat était normal ; le rythme entre deux dépistages par test HPV est de 5 ans, dès lors que le résultat du test est négatif.

– Stratégie de triage des femmes ayant un test HPV positif: pour les femmes âgées de 30 à 65 ans, auxquelles un test HPV a été proposé, une stratégie de triage en 2 temps est recommandé.

– Place du double immuno-marquage p16/Ki67 dans la stratégie de dépistage du cancer du col de l’utérus: l’utilisation du double immuno-marquage p16/Ki67 en dépistage primaire ou comme test de triage après un test HPV n’est pas recommandée.

Pour lire entièrement la synthèse de la recommandation en santé publique de la HAS : Synthèse recommandation HAS